Institutrice dans Charlevoix, elle a fondé le premier syndicat la Fédération catholique des institutrices rurales. Par la suite, elle a mis sur pied la C.I.C. (Corporation générale des instituteurs et institutrices catholiques de la province de Québec) qui est devenue la CEQ (Corporation des enseignants du Québec) et par la suite la CSQ (Centrale des syndicats du Québec). La Centrale regroupe aujourd’hui 200 000 membres.
En 1961, elle recrute 295 personnes retraitées qui formèrent le noyau de l’AREQ. L’Association compte aujourd’hui 57 000 membres.
La pauvreté frappe les retraitées et retraités de l’enseignement. Travailleuse infatigable, elle s’attaque à un problème de taille : obtenir une retraite décente à ceux et celles qui, dans la misère et le sacrifice, ont consacré leur vie entière à l’enseignement.
Elle obtient gain de cause. La base de la pension est relevée et surtout, toutes les pensions sont indexées au coût de la vie.
Hier, Laure Gaudreault nous a fait sortir de l’ombre et trouver notre place. Aujourd’hui, son souvenir nous appelle à pratiquer cette même tendresse envers celles et ceux qui nous regardent avec espoir.
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